QUOI ? DEUX FOIS LA CORSE EN DEUX ANS !?
Si tu as bien lu l’article de l’année dernière, t’as vu qu’on était finalement dans les Pyrénées… Mais cette année, on a été sage et on a le droit de partir en Corse !
J-3 Momo et Rémi s’échappent d’île de France, direction Bourges par autoroute. Ils découvrent l’herbe et les espaces sans immeubles à Châteauneuf sur Cher ! Dodo dans un refuge dans la forêt des Agriers, en esquivant un bel orage (orage que Rody a pris…) !
J-2 Momo et Rémi retrouvent Rody en plein milieu de rien au restaurant Le Goupil à Bort-les-Orgues. Un groupe de motards à moto est formé. Ils profitent d’une démo de Rafales à basse altitude dans les montagnes.
Rody pense que c’est une bonne idée de créer une aération par dessous sa chaussure… On n’a pas dit que c’était le couteau qui glisse le plus loin… Surtout avec une moto à kick.
Ils dorment le soir au camping Lenti-you non loin du Puy en Velay et mangent dans une serre…
J-1 La DR clignote de façon étrange, batterie déchargée… Recherche de panne ; 9V à la batterie, même moteur démarré. Direction d’un bouclard à Cussac sur Loire pour avoir un peu plus d’aide, RAS, suspicion de la prise USB chinoise (technoglobe)… Direction Privas, petites galettes sur un banc. Passage du Mont Ventoux puis nuit au camping de l’Aube (avec vue sur le Mont Ventoux).
Max et Cuistot partent de l’ouest (de l’île de France) G1tox part de l’est (de l’île de France). Comme par hasard, ils se retrouvent au même endroit au même moment et il reste une place sur la remorque pour mettre la moto de G1tox. PingouiN, consciencieux, ne finit pas sa journée de travail avant de partir de l’Est (de Haute Savoie) et se dirige vers l’Ouest. Les 4 loustics se rejoignent au camping Les Deux Rives à Charmes sur Rhône. « Petite » mécanique KTM, changement du joint de pompe à eau et vidange d’huile moteur de l’EXC, pâtes au pesto.
J0 Le groupe des motards à moto mototte en direction de Toulon, croisent un groupe de motos classiques des années 30 à 70 et visent un repoas au pied de la Tour César à Aix pour finalement se retrouver à manger dans les bois (tant que le loup n’y est pas). Sur la route qui les séparent de Toulon, ils passent par le col de l’Espergoulier (le Moto Tour TMTC). Le groupe des 4 loustics se dirige vers Toulon non sans un arrêt chez TCPRacing afin d’acheter du consommable KTM (huile, joint de carter, joint et roulement de pompe à eau, joint de carter de pompe à eau). Ils passent juste devant chez Skippy, à l’heure du repas et ne refusent pas le BBQ (big up potos) qui leur est gentiment proposé. Pendant ce temps, deux nouveaux ont quitté l’île de France et se dirigent… Vers Toulon ! Les 4 loustics partent avec Skippy faire le col de Babaou, il y a un concours entre la fumée noire de l’Africa Twin et la blanche de l’EXC.
Ils partent ensuite poser les remorques chez LE Chrichri national ! Vidange de l’EXC en attendant que les deux derniers parisiens arrivent, à l’heure, mais avec 27 minutes de retard. Le groupe des motards à moto a trouvé un rade où tout le monde pourra se désaltérer et manger un bout. Faut se dépêcher, le batal de 19h a été décalé à… 23h45 ! Le groupe de 9 (t’avais suivi ?) se retrouve donc au Havana à Toulon pour le dîner ; pizza et burgers au menu…
Mais dépêchez-vous, on a d’autres gens après vous. On part sagement à l’embarcadère. Petit rhum, merde faut avancer. Petit rhum, concours de kick sur la DR350 qui ravira aussi l’attente des autres passagers du batal. On entre juste derrière le premier, un espagnol/russe qui trouvera que c’est une bonne idée de se mettre avec le groupe pour passer la nuit.
J1 certains sont réveillés à coup d’oreiller par les jaloux qui ne dorment pas. 6 qui prend, café, attendre. Tout le monde s’agglutine proche des portes de sortie… On attend que les gens pressés d’aller attendre pour sortir du batal se pressent pour aller attendre. On part, quand la foule s’est dissipée, se faufiler entre les voitures pour accéder aux motos. On charge, on démarre, on se fait presser par un employé car on est les derniers… Rody qui ne souhaite pas faire un sanglage temporaire pour la minute qui nous sépare de la sortie du batal (plus évidemment le kick qui ne fait pas démarrer la moto) n’améliore pas le moral du batelier. Courses, essence et c’est parti, direction le Nord ! On roule cool, les paysages sont très beaux, il y a beaucoup de monde sur la route. Les derniers kilomètres qui nous séparent de Barcaggio seront calmes, même pour Max qui s’était un peu énervé sur les belles routes. Pause repas, on décide de ne pas couper le book (prévu pour une arrivée à 7h30 au lieu de 10h) et d’essayer de ne pas traîner pour ne pas arriver trop tard, d’autant plus qu’on a de la mécanique à faire (achetez des KTM, sauf si vous voulez rouler). On s’attelle à mettre du rythme mais il faut savoir qu’un Corse sur sa voie n’est pas vraiment un Corse, ce qui complique un peu les choses dans les virages. Pause essence à Saint Florent. Entre les maux de tête, la fatigue, la mécanique, l’apéro, une partie du groupe se dit que finalement, couper c’est bien. Les autres, attirés par une opportunité de piscine/apéro se greffent finalement. Tout le monde arrive donc en même temps au camping Le Clos des Chaînes à Losari. Vidange d’huile de boîte de l’EXC et verdict, la roue dentée d’entraînement de la pompe à eau est morte. Va en trouver une un dimanche soir en Corse… Création d’un moule en cire de bougie, la suite au prochain épisode ! (joyeux anniversaire Rémi)
J2 G1tox et Alex partent au magasin de bricolage acheter de la bi-composant. PingouiN, Cuistot et Mimich et Max saignent internet et le téléphone pour trouver une pièce ou une solution viable. Va en trouver une un lundi matin en Corse. Remplissage du moule et après, il faut attendre au moins 8h que ça sèche. Aucune casse ou magasin n’a de stock, tous nous invitent à commander sur le net pour recevoir la pièce une fois qu’on sera rentrés dans nos pénates. La matinée passe vite. Barbecue, puis roulage pour 7 des gars, sieste et course à pied pour les deux autres. On roule sur des routes défoncées et larges comme une moto, sur laquelle il faut croiser des camionnettes et des biquettes… Cette balade fût un club échangiste moto/pilotes jusqu’à la chute de Max avec la moto de Rody. On rentre un peu plus cool… Wraps, remontage du pignon « ça va sécher dans la moto », dodo.
J3 G1tox referme le moteur de l’EXC, on charge, on part. On doit faire en un jour le trajet de deux… On trouve un compromis entre plaisir et efficacité. Routes défoncées pleines de trous, vaches, cochons, bouses, terre, vent . On essuie une averse, on mange à Corte. On part doucement, puis… On attaque comme des gros sales alors que les routes sont souvent piégeuses ici… Max et Alex décident de suivre un local en BMW GS/short, les autres restent prudents ou presque. Descente du col de Vizzavone dans un nuage, puis, de la pluie, on arrive enfin à Casaglione. Accueillis par Marie et Lionel, on est comme des rois ! G1tox regarde si les dents ont tenu, non. Mais, il reste les fils en métal qui servaient de support à la bi-composant. Ils se retrouvent promu au statut de dents. 6 qui prend, apéro (votre mission si vous l’acceptez : vider le frigo rempli de Pietra bien fraîche (spolier alerte, on a réussi)), barbecue.
J4 gros petit déjeuner, tout le village est à la fenêtre quand on part. On prend des grosses routes, mais même là il faut rester prudent. On se pose sur une plage à Campomoro pour le casse-croûte, baignade, coups de soleil, vaches…
Après manger, on visite la coutellerie de l’Alta Rocca, le taf est beau, les prix aussi ! On privilégiera un goûter à San-Gavino-di-Carbini avant d’attaquer les aiguilles de Bavella. Il y a plus de cochons sur la route à la remontée qu’à la descente… A Zonza, on rencontre un Belge qui nous raconte qu’il a beaucoup apprécié le concours de kick en attendant le batal. On se pose au camping Bavella Vista, pâtes à la sauce tomate et ses petits champignons, pas de mécanique, dodo.
J5 au moment de kicker, la béquille du DR se fend, il faudra dorénavant toujours s’arrêter près d’un arbre, d’un potal ou d’un mur. On part, on avance dans le vent, on fait une pause à Porto Vecchio. La GSX-ES ne démarre plus, la DR tient un pilier du parking.
Stator mort. Après deux visites des agents de sécurité et 3h de travail, rotor ressoudé avec des auto-soudeurs. On arrive pile avant la fermeture à l’Imprévu, foodtruck sédentaire. On a trouvé que le nom était bien vu la situation et le spot envoie du lourd.
On apprend que le patron a une HD en panne et que c’est pour ça qu’il nous trolle sur la GSX. On se régale, la vue est top… On repart, il pleut, la GSX retombe en panne. Décision prise de complètement changer les plans, on va viser la côte ouest et ne pas monter à Corte pour éviter la pluie et le froid (pas le vent). Un groupe de 3 suit Mimich qui ne peut quasi plus démarrer car on a peur à un problème plus gros que le stator (du type incendie). Un groupe de 4 accompagne Rody qui est au bord de la panne sèche. En côte, on essaye de tracter avec une sangle tendue entre la GSX et la FZS ; ça déséquilibre la Yam et c’est intenable physiquement pour le gars sur la Suz, qui tient la sangle à la main… Perdu pour perdu, la décision est prise de démarrer la Suz quand ça monte et faire une alternance (120 couper, 30 démarrer, 120 couper, 30 démarrer) sur le plat. Pendant ce temps l’autre équipe fait les courses et cherche un plan pour que la DR retrouve une béquille digne de ce nom. Une fois tous arrivés au camping, le groupe « Mimich » prépare la GSX à une nouvelle intervention. Rody part en éclaireur chez un gars qui pourrait souder la béquille et Mimich et Alex partent faire des partent faire des courses spéciales GSX. La caissière du Auchan leur donne un contact qui essayera de les dépanner J6… Raviolis fraîches (mais pas assez en quantité !) avec une sauce à la crème/tomate.
J6 G1tox part faire un footing. 8h Mimich est devant chez Eddy pour faire reressouder son stator. 9h Rody est chez Eddy pour faire ressouder sa béquille. 10h30 la réparation ne fonctionne pas… Mimich G1tox Max et Alex partent acheter une batterie de voiture. Ils prennent deux cosses, une multi prise de 220v… On remplace la batterie de la moto par celle de la voiture, wraps et c’est parti. En Corse, il ne pleut jamais entre deux averses, on se prend quelques gouttes… Certains s’équipent, c’est pas utile. Arrivés à une intersection, Momo prend à droite, le reste du groupe prend la bonne direction. On se sépare en deux groupes de nombre égal ; un groupe de 5 dont les 3 motos qui sont trop souvent citées depuis le début de l’article et un groupe de 3 qui attend que Momo revienne. On se dirige au petit bonheur dans un nuage avant d’apprendre à nager pour essayer de sortir d’en dessous du nuage bien noir. Quand l’eau traverse les vêtements de pluie, on peut considérer qu’il pleut (mais selon les pinzuti c’est pas sûr). Rody abandonne son groupe pour faire le plein. Le groupe de 4 achète un bouquet de fleurs parce que pourquoi pas (et un petit café au soleil en essayant de faire sécher les trucs mouillés) !
Pendant ce temps, Momo a retrouvé son groupe, ils partent au Spar, retrouvent Rody et attendent longuement les 4 qui boivent un coup. Petit passage par la côte et on monte à la maison de Casaglione ! La nouveauté de la journée à éviter sur la route (en plus de l’habituel sable, les cochons, les trous, les vaches et une biquette) aura été une plage arrière de voiture. Séchage des affaires sur le muret (la discrétion avant tout !), pizza, dodo !
J7 on se lève tard… Va savoir pourquoi ! « Si vous allez à Truggia, attention, il vous faut des motos fiables parce que c’est en zone blanche » dixit Marie… Quelle impertinence ! On part sur un super chemin avec du sable, des trous, des trous, des graviers, des trous dans la terre. On monte le col de Vergio, dans la délicatesse, on croise des ânes sur la route et on se pose sur la terrasse d’A Rimpianata à Evisa. C’est parti pour les calanques de Piana, puis direction Ajaccio. C’est un bordel de fou sur la route ! Les gens se laissent doubler pour redoubler ensuite, les habituels cochons et vaches en plus des vélos et des voitures, ça va qu’on est en saison basse ! On part à l’embarcadère, on attend, on se trouve un spot pour la nuit. Bière au fût (pas de question), pains bagnats, cachets pour contrer la mer agitée, footing pour les sportifs, dodo pour les autres.
J8 TERRE ! On fait trois groupes. Rody trace dans le Limousin remettre la DR à sa place, Rémi et Momo visent Clermont-Ferrand, repas à côté des Balmes de Montbrun. Ils croisent le banc sur lequel ils ont mangé les galettes J-1 (tu suis encore, hein !?), se font une route dans les gorges entre Privas et Saint-Agrève.
Les autres partent chercher voitures et remorques.
Direction le Nord, il faut rentrer maintenant ! Momo et Rémi se trouvent un camping à Volvic et mangent au restaurant avec vue, s’il vous plaît.
J9 travail pour tout le monde sauf Momo et Rémi qui doivent encore traverser un gros bout de la France. Petit dej dans un café avec un marché où ils font des courses pour le midi, à Saint Gervais d’Auvergne. Pause déj à Saint Symphorien avant de reprendre l’autoroute à Bourges et enfin rentrer chez eux.
Ainsi s’achève cette édition 2025 du roadtrip annuel… Il restera sûrement dans les anales avec ses pannes, ses routes dangereuses, ses apéros (im)modérés, ses touristes dangereux qui s’arrêtent n’importe comment pour aller photographier les animaux qui squattent la route, ses touristes dangereux qui s’arrêtent n’importe comment pour aller photographier les paysages, ses pannes et les cars Corse sur ta voie quand tu essayes de négocier un virage en aveugle. La Corse c’est un monde à part qui mérite vraiment d’y passer un peu de temps !
Les chiffres :
3 footings de G1Tox
2 footings de Mimich
3 motos en panne
1 embrayage flingué à cause des wheelings
2 pneus qui ont apprécié qu’on ne roule pas autant que prévu
14 litres de rhum environ (et on ne te parle pas des litres de bière g!!!)
70 citrons verts
1100km parcourus en Corse
1 batterie de voiture achetée
Les meules :
Rody DR350
Alex 675StreetTriple
Cuistot 690SMCR
G1tox 530EXC
Mimich GSX750ES
Max 990SuperCanard
PingouiN FZS1000
Rémi CB1000R
Momo SpeedTwin1200
