Imagine, t’es chez toi posé à pofiner des réglages, compter les clics de la fourche, lustrer un carénage… Et là t’as un blaireau qui t’appelle et
qui te dis « J’ai un imprévu de dernière minute, faut que tu viennes me chercher gare de Lyon, on va à une heure de route chercher une clé (SORS SORS) puis à 20 minutes chercher un camion ». Là t’as pas la choix, c’est une mission pour l’autrichienne ! Tu manges un bout après avoir mit feu à la cuisine et tu pars à la capitale. Ca va, c’est l’hiver mais il ne pleut pas. Arrivé à destination tu retrouves un sac de sable qui n’a pas rempli ce rôle depuis au moins 10 ans.
C’est parti pour l’aventure (ça doit venir de là le nom de cette moto) ! Un peu de ville, de périph et d’autoroute (ah bah oui, on est pas entrain de traîner maman le dimanche après midi là !). Du point de vue du sac de sable sus nommé, la moto est HAUTE, mais elle paraît souple. Le gros bi a l’air joueur mais le pilote n’a pas fini d’apprivoiser le bordel (c’est sur que ça change du CB750) et il n’a pas pris de sac de sable aussi lourd depuis… Au moins tout ça… Sur quelques accélérations, on sent que la moto n’attend que de libérer, deliver les chevaux… Mais au final il se met à pleuvoir et les pneus à tétine sur route en plus des jantes aux dimensions chelou, c’est rigolo mais on a pas envie d’aller plus loin ! Tout ça pour dire que dans ces conditions, l’Adventure est validée par le sac de sable (le petit animal à plumes des pays froids) malgré une selle un peu ferme sur du long trajet qui remercie grandement le pilote (le cheval à corne qui fait caca des arc-en-ciels) !